La Mongolie compte seulement 3,5 millions d’habitants et est considérée comme l’un des pays les moins densément peuplés de la planète. On estime que la population mondiale des Mongols est plus proche de 10 millions, car les Mongols résident également en Chine (Mongolie intérieure) et en Russie, et sont dispersés un peu partout dans le monde. Les Mongols sont parfois considérés comme le peuple le plus accueillant d’Asie. Il ne fait aucun doute que lorsque vous rendrez visite à une véritable famille nomade, vous serez accueilli plus chaleureusement que presque partout ailleurs.

Population mongole

Les habitants de la Mongolie sont appelés Mongols. Le terme « Mongol » désigne généralement l’ensemble des habitants du pays, y compris les groupes non mongols qui y vivent, tels que les Kazakhs. Les Mongols de souche représentent 95 % de la population mongole. Les Mongols khalkhas constituent le groupe mongol le plus important (86 %). Les autres groupes mongols sont les Oirats, les Bouriates et d’autres groupes plus petits. Les 5 % de la population non mongole sont principalement composés de Kazakhs et de Touvas.

Langue mongole

La langue officielle de la Mongolie est le dialecte khalkha mongol, parlé par la majorité de la population. Elle présente certaines similitudes avec les langues turques et tungusiques. Pendant un certain temps, les chercheurs ont pensé que ces langues partageaient les mêmes origines, mais on sait aujourd’hui qu’elles ont des caractéristiques communes en raison de leur proximité géographique, mais qu’elles ont évolué séparément. Le mongol est une langue quelque peu inhabituelle, car elle possède deux alphabets. Le premier alphabet mongol a été introduit par Gengis Khan au XIIIe siècle. Il a survécu jusqu’à ce qu’il soit interdit pendant la période soviétique.

L’alphabet cyrillique mongol a été introduit en 1941 et son apprentissage est devenu obligatoire dans les écoles. L’écriture cyrillique est encore utilisée aujourd’hui, bien que la forme verticale traditionnelle fasse son retour dans l’enseignement.

La vie en Mongolie

On estime qu’un peu plus de la moitié de la population vit en ville. Le reste choisit encore un mode de vie nomade ou semi-nomade.

La vie urbaine s’occidentalise rapidement, avec une semaine de travail moyenne de 5 jours, de 9 h à 17 h, et le samedi et le dimanche comme jours de repos. Avec une population jeune, la Mongolie connaît un essor de la scène jeunesse, avec un hip-hop local et de jeunes groupes qui dominent la scène musicale. Les horaires de travail, d’école, d’université et de commerce sont échelonnés à Oulan-Bator afin de réduire les embouteillages.

Plus d’un million de personnes choisissent encore un mode de vie nomade à la campagne. Que ce soit dans la steppe, le désert ou la montagne, elles élèvent des moutons, des chèvres, des yaks, des chevaux et des chameaux. La plupart de leurs ressources proviennent de leur troupeau. Les éleveurs mongols continuent de produire leur propre nourriture : viande, lait, fromage et caillé constituent leurs aliments de base. Sans oublier l’alcool : pourquoi ne pas essayer le lait de jument fermenté ? Le nomade typique vit toujours dans sa tente circulaire en feutre appelée « ger ». Elles existent en différentes tailles et sont traditionnellement construites sans clous.

À l’extrême ouest, les Kazakhs ont des habitations similaires appelées « yourtes ».

La famille mongole

Les familles mongoles sont traditionnellement nombreuses. Autrefois, il n’était pas rare de voir un couple avec 10 enfants. Aujourd’hui, les familles sont un peu plus petites, avec environ 3 ou 4 enfants. Une famille mongole sera toujours nombreuse, car les familles élargies restent proches. Il est normal que les cousins, nièces et neveux s’entraident tout au long de leur vie. Les jeunes enfants sont toujours pris en charge par la famille élargie lorsque les grands-parents ne sont pas là pour aider. Il n’y a souvent pas de distinction claire entre la vie en ville et la vie à la campagne, car la plupart des Mongols ont encore des membres de leur famille qui vivent à la campagne et vice versa. Les uns et les autres s’entraident parfois en fournissant les produits de première nécessité : les citadins envoient des articles modernes tels que des vêtements, des chaussures et des appareils électriques, et en échange, leurs cousins de la campagne leur envoient de la viande fraîche et des produits laitiers.